SNEP Académie de Lille

Retraites

Prise en compte des allocations d'enseignement et allocations première année IUFM

Le décret n°2023-1355 du 28 décembre 2023 pris en application de l’article 14 de la loi N°91-715 du 26 juillet 1991 portant diverses dispositions relatives à la fonction publique, a précisé les conditions de prise en compte, pour la retraite, des périodes ayant donné lieu au versement des allocations suivantes :
– l’allocation d’enseignement issue du décret n°89-608 du 1er septembre 1989,
– l’allocation d’IUFM prévue par le décret n°91-586 du 24 juin 1991 versée lors de la première année d’IUFM.
Les périodes éligibles sont prises en compte gratuitement, pour moitié, pour la constitution du droit à pension.

Attention : l’allocation pour l’année préparatoire à l’IUFM est exclue de ce dispositif.

Retraite et prise en compte de périodes d’allocataire IUFM – Formulaire de demande

Le formulaire de demande est à adresser, si vous remplissez les conditions, au Pôle académique pensions du rectorat, Division des prestations aux personnels (ce.pensions@ac-lille.fr).

Circulaire préparatoire à la campagne retraites 2023-2024 (départs à la retraite entre le 1er septembre 2024 et le 31 août 2025)

À qui s’adresser au plan administratif :
Service pensions du ministère

Votre interlocuteur unique en matière de retraite :
Rectorat de LILLE – Pôle DDP/PAP
T 03 20 15 63 54 / 65 08 / 65 07
dpp-b2.59r@ac-lille.fr

Réforme des retraites : où en est-on ?

La réformes des retraites est désormais effective et prévoit un report de l’âge légal de départ à la retraite de trois mois supplémentaires par génération à partir de 1961, pour atteindre 64 ans pour ceux nés à compter du premier janvier 1968. Parallèlement le nombre de trimestres pour percevoir une retraite sans décote va passer de 166 trimestres pour les personnels nés en 1955 à 172 trimestres pour ceux nés à partir de 1965, précédemment 1973. La conséquence est donc un allongement des carrières. L’âge d’annulation de la décote est maintenu à 67 ans.

Le SNEP et la FSU portent un mandat d’âge légal de départ à 60 ans avec un taux de remplacement de 75%.

Par ailleurs, une des priorités du gouvernement était de s’attaquer à l’aménagement des fins de carrière pourtant ce dernier a refusé toute proposition concernant la réintroduction d’une CPA (cessation progressive d’activité). Au contraire, il a opté pour la généralisation du dispositif dit de « retraite progressive » qui n’est pas de droit mais soumis à des conditions restrictives (cumul minimum de 150 trimestres et ouverture du dispositif 2 ans avant l’âge légal de départ) avec une demande de temps partiel pour le premier septembre.
Le SNEP et la FSU continueront d’agir pour assouplir ce dispositif et lui donner un caractère de droit.

Cette application de la réforme dès septembre 2023 met déjà en difficulté bon nombre de collègues.
Par ailleurs, le COR souligne déjà les surcoûts engendrés par cette réforme. En effet, des personnels seront contraints de se mettre en congés maladies et thérapeutiques en fin de carrière.

Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! »

Comprendre la réforme

Outils d’analyse

LA RETRAITE, ÇA SE PRÉPARE, ÇA SE DÉFEND ENSEMBLE, ACTIFS ET RETRAITÉS.

Aujourd’hui, chaque retraité et chaque actif représentent des cas particuliers. Les calculs, et les choix à faire en conséquences, sont ardus.
Le SNEP-FSU, national et académique, souhaite apporter son soutien aux collègues, actifs et retraités pour :
– Comprendre et régler au mieux leurs droits,
– Les inciter à considérer que les choses ne sont pas définitivement jouées : de nouvelles attaques se préparent mais des solutions réalistes existent pour assurer de bonnes pensions de retraites, pour tous les secteurs, dans l’avenir.
Alors ! S’informer, débattre et se mobiliser, avec le SNEP et la FSU, c’est possible : documents, analyses, stages, sites syndicaux sont faits pour cela.